Lors du salon du tourisme de Berlin, l'une des plus grandes manifestations du genre au monde, la surfréquentation des destinations les plus populaires devient une préoccupation majeure pour les professionnels du secteur. Une nouvelle orientation se dessine alors, mettant en avant des destinations moins renommées du grand public, telles que Rome, les îles Baléares ou Santorin.

Une tendance émerge en Europe, illustrée par le plafonnement du nombre de visiteurs à l'Acropole d'Athènes à 20 000 par jour. Cette tendance vise à promouvoir des destinations moins célèbres à l'échelle internationale que des villes comme Paris, Rome ou Santorin.

Pour Olga Kefalogianni, ministre grecque du Tourisme, il est crucial de réduire la pression exercée sur certaines destinations en mettant en avant d'autres lieux moins connus.

Avec le retour du tourisme aux niveaux d'avant la pandémie, de nouvelles tendances émergent pour atténuer l'afflux de visiteurs qui perturbe la vie des habitants, entraînant des problèmes tels que les loyers élevés et la pollution.

Rebeka Bizjak, responsable du bureau de l'Allemagne et de la Suisse à l'office du tourisme slovène, explique : "Le tourisme de masse n'existe pas en Slovénie. Nous n'avons pas non plus de grandes stations balnéaires, ni rien de ce genre."